Constructions rurales

Moulin de Santa Giustina, extérieur
(photo par: E. Vettorazzo)

Seules les constructions exécutées suivant une logique architecturale cohérente pouvaient servir de modèle et être reprises afin de satisfaire une juste économie des espaces et des ressources.
Les formes, les matériaux et les techniques utilisés mettent nécessairement en évidence les ressources du territoire et leur organisation. Les choix effectués ne sont jamais dus au hasard, ils répondent aux besoins et nécessités imposés par le mode de vie et de production, en harmonie avec les spécificités environnementales.
Les maisons les plus anciennes sont généralement rassemblées en hameaux et tirent parti au mieux de l’espace cultivable. Elles sont le plus souvent regroupées autour de courtils, plus ou moins allongés en fonction de la présence ou non de terrasses orographiques, et leurs façades étaient obligatoirement orientées vers le sud.
La maison traditionnelle de la vallée de Belluno a un gros-œuvre en pierres, souvent à vue, parfois enduites. Sa toiture est en tuiles et localement en bois ou bien en dalles calcaires. Après l’introduction du maïs (1617), les loggias et les balcons ont pris plus d’importance de par la nécessité de faire sécher cette nouvelle céréale.
Outre sa fonction de stockage pour faire sécher les légumes et les céréales, le balcon commun protégeait des intempéries la façade du rez-de-chaussée, là où se trouvaient les ouvertures de la maison. Les habitations saisonnières étaient différentes en fonction de l’usage qu’on en faisait. Ces bâtiments servaient lors du fauchage des prés, lors des pâtures ou encore lors de travaux forestiers.
Ils sont construits avec des matériaux trouvés sur place, donc du bois et de la pierre.

Construction rurale à Salet, dans la Val Cordevole
(photo par: PN Dolomiti Bellunesi)